Une approche pour le moins innovante !

De la formation en réalité virtuelle pour le nettoyage au bloc opératoire, en voilà une approche innovante, ludique et sans doute plus adaptée aux jeunes collaborateurs !

Une mission importante des équipes PCI  est la formation du personnel soignant et non soignant dans nos institutions des soins. Cela fait déjà un moment que les méthodes de formation se sont étoffées de nouvelles techniques et la pandémie Covid y a sans doute été pour quelque chose ces trois dernières années. Ce secteur est en pleine mutation :
Serious Game, E-learning, Webinar, … Fini le temps des cours théoriques magistraux. 

Parmi ces nouveaux outils pédagogiques se trouve la réalité virtuelle (VR) qui a de nombreux atouts. Elle promet une grande interactivité et une immersion au plus près du réel. 

De nombreuses sociétés proposent cette approche très séduisante aussi pour les employeurs et une d’entre elles, une société française ‘d’un seul geste’ a sur le web très bien décrit les 5 atouts de cette technologie qui semble spécialement adaptée aux formations que nous effectuons dans notre secteur de façon répétitive (je pense à l’hygiène des mains) et avec un grand nombre de nouveaux collaborateurs chaque année.

Je les cite ici très largement.

1er atout : L’immersion au plus près du réel pour des situations difficilement réplicables. La réalité virtuelle permet de recréer intégralement des environnements de travail, des objets, des machines, et même des interactions entre individus. Elle crée un environnement simulé qui ressemble à la réalité.
Les personnes formées évoluent dans un univers à 360° entièrement en 3D. Acteurs du scénario, les apprenants doivent réagir face aux évènements et aux interactions qui se présentent à eux. Ils doivent faire des choix, prendre des décisions, parfois dans l’urgence, ce qui favorise une pratique active.

2ème atout : Une meilleure mémorisation des compétences. Les recherches en neurosciences ont montré que l’usage de la réalité virtuelle en formation aide à améliorer la mémorisation et la rétention de l’information.
Le cerveau apprend mieux lorsque les informations sont présentées dans un contexte réaliste et que les expériences sont stimulantes et engageantes. Immergés dans un environnement qui ressemble à la réalité, l’apprenant peut se concentrer sur la tâche à accomplir. La réalité virtuelle permet de créer des souvenirs plus forts et plus durables que ceux créés par l’apprentissage théorique traditionnel,
Tous les sens sont mobilisés et l’attention des apprenants est à son plus haut niveau. La concentration est optimale car rien ne vient interrompre l’expérience (téléphone, mails, collègues). Il n’y a pas de place pour la distraction (si vous avez déjà porté un casque de VR, vous voyez parfaitement ce qu’on veut dire).

3ème atout : Répétition, droit à l’erreur et regard des autres. La réalité virtuelle permet également d’assurer une répétition suffisante d’un geste ou d’une compétence. En répétant la tache autant de fois que nécessaire, l’apprenant va peu à peu prendre confiance en sa capacité d’exécution et développer son savoir-faire (par la pratique et la répétition) et son savoir être (par la réussite).
L’utilisation de la VR peut également aider à réduire le stress et l’anxiété associés à certains apprentissages. Les erreurs faites en VR n’ont pas de conséquences directes et réelles. Les apprenants peuvent ainsi progresser sans subir le jugement de leurs pairs ou d’un groupe. L’espace virtuel individualisé crée un environnement d’apprentissage positif et neutre ou chacun peut avancer à son rythme.

4ème atout : Le pouvoir du jeu (gamification). Que l’on soit enfant ou adulte, l’apprentissage par le jeu est un moyen efficace pour stimuler notre cerveau. Courbes de progression présentées sous la forme de défi à relever, possibilité de jouer en équipe, activation de points de contrôle, gain de badges, session de quizz sont autant de moyens de donner aux collaborateurs l’envie de se dépasser et d’aller au bout de la formation.

5ème atout : La mesure des compétences. Pratiquer un mauvais geste, se tromper d’actions ou de réponses, autant de comportements qui peuvent être bénéfiques pour la rétention d’une information si tant est qu’on est capable de la corriger instantanément.

En utilisant les données transmises en direct par le casque ou par un objet connecté, les modules VR sont capables de donner des retours ciblés en temps réel. L’apprenant, mesure instantanément ses actions et peut les ajuster jusqu’à pratiquer le bon geste. Il est ainsi en mesure de s’autocorriger en se basant sur des données réelles et pas uniquement sur ses impressions ou celles du formateur.

Par ailleurs, attribuer un score ou indiquer une marge de progression est un excellent point de départ pour assurer un débriefing. Pour les formateurs et les responsables de formation, bénéficier d’un suivi individuel est un avantage non négligeable.

 En conclusion, rappelons malgré tous ces atouts que la VR n’est qu’un outil et que la qualité d’une formation dépend avant tout de son contenu, de sa qualité immersive et de l’expérience vécue par l’apprenant. En revanche, la VR a déjà fait ses preuves et n’a pas fini de démontrer ses qualités pour la formation professionnelle.

Nous espérons que vous avez passé un bel été et que vous êtes prêts pour affronter les nouveaux défis de la rentrée.