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Vaccination contre la grippe saisonnière, retour sur l’expérience d’un étudiant en master des sciences de la santé publique de l’UCL.

Pierre Fourmanoir - Infirmier en Chef – Centre Hospitalier de Mouscron

 

Mener une campagne de vaccination contre la grippe saisonnière reste un point essentiel et incontournable pour tout établissement hospitalier travaillant dans l’intérêt des patients, des visiteurs et de son personnel. La vaccination permet de limiter la contamination et la propagation du virus influenza, cet enjeu de santé publique demeure l’une des priorités de la promotion pour la santé. De plus, la démarche d’amélioration continue ainsi que la culture actuelle de sécurité et de qualité doivent motiver chacun à persévérer et à trouver de nouvelles stratégies, convaincu de la plus-value indéniable en santé.  

Dans le cadre d’études en master en sciences de la santé publique à l’Université Catholique de Louvain, j’ai rédigé en 2018 un mémoire, encadré par Mme Anne Simon et Mr William D’Hoore, ayant pour titre « Connaissances, perceptions et attitudes du personnel de santé du Centre Hospitalier de Mouscron vis-à-vis de la vaccination contre la grippe saisonnière » (2). Mon intérêt s’est porté sur cette thématique par un constat simple : le taux de vaccination au sein de mon institution historiquement bas et une remarque d’amélioration demandée par l’organisme d’accréditation internationale venu au sein de l’établissement en 2016. Coïncidence de calendrier, si 2018 ne révélait aucune particularité à propos de la grippe, un bien triste anniversaire resurgissait brutalement : 1918, sa pandémie de grippe espagnole et ses 20 millions de décès (ou plus). Et nous voici donc, un siècle plus tard, à devoir réfléchir encore et toujours à fédérer les énergies pour la lutte contre ce virus… 

Pourtant, l’Organisation Mondiale de la Santé (2010) (8,9) nous confirmait à propos de la vaccination qu’« à l’exception de l’eau potable, il n’y a rien d’autre, même pas les antibiotiques, qui ait eu un effet si important sur la réduction de la mortalité…». Que faut-il de plus pour convaincre les professionnels de la santé, ou chacun d’entre nous, du bénéfice réel de la vaccination contre la grippe saisonnière ?

Pour tenter d’expliquer cela, mon mémoire s’est composé d’un cadre théorique et d’une revue de littérature, dont les points essentiels vous seront exposés un peu après. Ensuite, les parties « méthode » et « résultats » abordaient la composition ainsi que l’analyse du questionnaire que j’ai élaboré, testé et validé. Chaque thématique fut investiguée par différentes propositions (échelle de likert) offrant la possibilité au répondant de dire s’il pensait que la phrase était ‘très favorable’, ‘favorable’, ‘ni favorable, ni défavorable’, ‘défavorable’ ou ‘très défavorable’ à la vaccination. Le questionnaire se développait avec les premières caractéristiques suivantes : le sexe, la tranche d’âge, le service, la fonction. Ensuite le personnel était invité à donner son avis à propos de 48 facteurs, répartis dans 6 catégories à savoir : la grippe, le vaccin, l’organisation, la communication, les agissements et les facteurs influençant le personnel de santé. Une grande majorité de ces critères provenaient du modèle PRECEDE de Green L.W. et Kreuter M.W. (1991) (3). En effet, ce modèle permet, entre autres, de déterminer des facteurs prédisposants, facilitants et de renforcement d’un comportement spécifique. Ces différents facteurs tels que les connaissances, les attitudes, les croyances, les capacités, les ressources, le rôle des pairs etc. influencent le comportement adopté. Il paraissait donc tout à fait adapté pour mon analyse. Enfin, une ultime question permettait d’identifier dans quel groupe le répondant se trouvait : vacciné ou non vacciné.

Le public cible choisi était le personnel hospitalier. J’ai décidé de me focaliser sur celui-ci car d’une part il représentait les individus en contact direct et prolongé avec le patient, d’autre part par la faisabilité de l’enquête pour moi, étudiant de master. Mon questionnaire fut donc remis à 522 membres du personnel paramédical (infirmier(e)s, accoucheuses, aide-soignant(e)s) et à 100 membres du corps médical, avec un taux de répondants global (validés et exploités) de 52,57%. Malgré tout, parmi tous ces questionnaires et dans ce chiffre annoncé, il y eut des observations manquantes. Même si celles-ci l’ont été de façon aléatoire, il n’en restait pas moins que tous les questionnaires n’étaient pas complets à 100%. L’échantillon considéré pour certaines analyses n’était donc pas tout à fait le même que l’échantillon de départ. 

Les questionnaires sélectionnés furent encodés dans le logiciel d’analyse statistique et prédictive IBM SPSS® Dans un premier temps et afin d’y voir plus clair, le choix de la première analyse, faite à partir de notre logiciel, fut d’utiliser la comparaison par la moyenne et l’écart-type pour chaque énoncé. Cela a permis de résumer en une vue les différentes questions d’une même thématique, ce qui se révéla être un net avantage à la compréhension. Les constations principales furent que les individus les plus âgés étaient significativement plus vaccinés que les plus jeunes, que certains services tels que le pôle médicotechnique, la maternité, la pédiatrie représentaient des services moins vaccinés, que le personnel ayant une fonction hiérarchique était mieux vacciné que leurs subordonnés et enfin que la fonction médicale obtenait le meilleur taux de vaccination, opposé à la fonction accoucheuse. Enfin, un constat global concerne le groupe de personnel non vacciné qui avait répondu de manière assez peu investie, dans le sens où ils n’avaient pas donné un avis catégorique et assuré vis-à-vis du choix de ne pas se faire vacciner. Cette constatation a priori négative pouvait en fait être un atout… Ensuite, le test T de Student nous a permis d’identifier les différences statistiques significatives de chaque question en comparaison des deux groupes. Cette étape autorisait la mise en évidence de variables utiles à analyser dans une troisième étape, par la régression pas à pas ascendante. Lors de ce dernier test statistique, la variable la plus fortement associée à la vaccination était les recommandations du supérieur hiérarchique. Par ailleurs, le rôle protecteur individuel et collectif, le rapport risques-bénéfices et l’image positive de soi étaient des facteurs favorisant la vaccination. Par contre, l’ignorance s’était révélée être un facteur défavorable. 

Certaines limites avaient pu être mises en évidence après l’analyse, de même certaines formes de biais avaient également pu être constatées. C’est en tenant compte de cela et du contexte, de l’objectif recherché, de l’humilité accordée à mon travail de recherche dans le cadre d’un master de santé publique que des propositions avaient pu être énoncées.

Mais revenons sur l’objectif de ce mémoire qui était de déterminer les facteurs influençant l’adhésion à la vaccination antigrippale. Et, force est de constater que je ne suis pas seul à vouloir tenter de les identifier. C’est ce qui m’a poussé à partager les résultats de ma recherche et mon expérience professionnelle vivant probablement de mon côté une réalité semblable à celle vécue au sein des autres hôpitaux Wallons ou Bruxellois… 

Cet article a pour intérêt de vous partager les points qui, selon moi, apportent un intérêt et une valeur pertinents à considérer pour vos prochaines campagnes. Ces différents points proviennent de la rédaction de mon mémoire, de la littérature scientifique parcourue, des résultats de mon enquête par questionnaire au sein du Centre Hospitalier de Mouscron (C.H.M.) mais également par ma propre expérience issue de la campagne précédente. Ce travail de réflexion avait pu être structuré sur base du « Guide de mise en œuvre de la stratégie multimodale de l’OMS pour la Promotion de l’hygiène des mains » (OMS, 2010). J’avais alors adapté les principaux éléments de la stratégie multimodale à la vaccination contre la grippe saisonnière pour élaborer notre propre démarche stratégique. En effet, l’intérêt de ce mémoire ne se limitait pas à un simple exercice de rédaction. Les principaux résultats ainsi que le travail mené en amont ont convaincu la Direction du C.H.M. de mettre en application les propositions faites pour la campagne 2018-2019. Cette prise de conscience et les efforts de chacun ont permis au taux de vaccination de faire un bond en avant indéniable cette année-ci de près de 25% par rapport à l’année précédente ! 

Comme annoncé plus en amont, voici quelques éléments qui pourraient, entre autres, expliquer la situation actuelle et ce taux largement inférieur à nos attentes : 

Alors que Lehmann B.A., et al. (2016) (4) résument, dans leur article, diverses études démontrant que la prévention dans les soins de santé des infections acquises ou nosocomiales est un objectif important pour la sécurité des patients et le contrôle des infections dans tous les milieux de soins, un constat m’interpelle : On estime que 20% des travailleurs de la santé sont infectés chaque année par la grippe. Beaucoup d’entre eux continuent à travailler et favorisent ainsi la propagation de la grippe. Par ailleurs, même si le personnel bienveillant pense être à même d’identifier les symptômes grippaux dès leur apparition et déclare se rendre de suite auprès de leur médecin traitant, il ignore probablement qu’un patient ayant contracté le virus est infectieux un jour déjà avant la survenue de symptômes et le reste généralement pendant 5 à 7 jours. (Bragard C. et al., s.d.) (1)

Dans le même sens, Leroy R. (2008) (5) cite une étude de Elder A. et al., à propos du pourcentage d’autodiagnostic erroné important. Nous y apprenons que 30% des sujets affirment avoir eu la grippe alors qu’ils sont séronégatifs et 59% des sujets ne pensent pas avoir eu la grippe alors qu’ils sont séropositifs. Cela montre bien toute la difficulté de distinguer la grippe des autres virus circulant en hiver.  

Et si les réticences à l’égard du vaccin contre la grippe étaient liées à la crainte des effets secondaires ? Ces risques liés au vaccin dépasseraient-ils le bénéfice perçu de cette même vaccination ? C’est ce que Lévy-Bruhl D. (2016) (6) expose à travers le modèle d’évolution d’un programme de vaccination au fil du temps de Chen RT (1996) où la dynamique d’un programme de vaccination est à chaque instant la résultante de paramètres en interaction : l’incidence de la maladie, la couverture vaccinale et la fréquence des effets secondaires. En effet, au début, l’incidence de la maladie est élevée, les éventuels effets secondaires du vaccin sont acceptés au regard des complications de la maladie. Au fur et à mesure de l’élévation de la couverture, la fréquence de la maladie et de ses complications diminue alors que celle des effets secondaires augmente, en raison du nombre plus élevé de vaccinations effectuées. L’efficacité sur la maladie fait oublier cette dernière et seuls restent visibles les effets secondaires, réels ou supposés, de la vaccination. La recrudescence des cas de coqueluche reflète parfaitement cette théorie.

Un autre élément qui ne joue pas en faveur du vaccin, c’est que l’influenza A H1N1, A H3N2 et l’influenza B Victoria, B Yamagata circulant chez l’homme se modifient en permanence et entrainent l’apparition de nouvelles souches. Pour l’instant, ceci rend impossible la présence d’une immunité durable. Et il est vrai que même si la grippe est en général une maladie bénigne, il n’en est pas moins qu’elle peut devenir mortelle pour certaines personnes à risque.

Les institutions de soins se confrontent alors à un dilemme : respecter la liberté individuelle et recourir à des manœuvres d’information, d’éducation, de motivation, de valorisation, etc… ou rendre la vaccination contre influenza obligatoire légalement ou du moins éthiquement. 

C’est ce que les auteurs américains Sydnor E. et Perl T.M.
(2014) (10), qui ont publié sur les professionnels des soins de santé comme sources de maladies évitables par la vaccination, nous disent : en ce qui concerne la vaccination de l’influenza, plusieurs discussions juridiques et éthiques sur la question ont été publiées et ont estimé que la prise en compte des droits des patients à la sécurité l’emportait sur le droit individuel à l’autonomie. En réponse à ces taux faibles, plusieurs systèmes de santé ont fait de la vaccination antigrippale des professionnels de santé une condition d’emploi. La mise en œuvre de politiques obligatoires de vaccination antigrippale a fait passer les taux de vaccination des professionnels de santé à plus de 95% dans de nombreux systèmes. » (Traduction libre de l’anglais). De même, Locoge Th. et Van Geet Ch. (2016) (7) se sont questionnées sur « Est-il éthiquement acceptable qu’une personne refuse de se faire vacciner? » et concluent que l’un des buts de la vaccination est de protéger la personne elle-même contre une maladie donnée mais une autre finalité de la vaccination concerne la protection d’autrui, dont les concitoyens malades, les patients, l’ensemble de la collectivité. D’un point de vue éthique, il est très important de contribuer à cet objectif. Pour les membres du Comité consultatif, il est difficilement compréhensible et éthiquement interpellant que seule une fraction limitée des prestataires de soins actifs dans les hôpitaux et les établissements de soins se fasse vacciner contre la grippe tous les ans.

En ce qui concerne mon expérience de terrain lors de la campagne précédente, la direction m’avait demandé de venir présenter mes constatations ainsi que mes propositions dès septembre 2018 auprès du Comité d’Hygiène, du Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) et lors de la réunion des infirmiers en chef avec la direction de nursing. La communication et la persuasion devaient passer par ces différents intervenants. Si les représentants des Directions et les preneurs de décision ne sont pas convaincus du bien-fondé de la démarche, s‘ils ne montrent pas l’exemple cela impactera négativement la vaccination. L’influence de l’autorité a d’ailleurs été démontrée comme un facteur favorable à la vaccination, selon l’analyse statistique de mon étude. Par la suite, j’ai eu l’occasion de présenter mes recommandations auprès de l’équipe des référents en hygiène puis auprès des assistants de médecine. A nouveau, il fallait trouver un public capable de transmettre au sein des différents services une attitude pro vaccinale mais également leur donner des armes pour répondre, informer et convaincre les personnes réticentes. Convaincre, ce terme revient souvent et révèle toute son importance car, à travers les résultats de mon mémoire et mes contacts lors de la campagne, j’ai pu constater que finalement celles et ceux qui ne se faisaient pas vacciner ne parvenaient pas à justifier pourquoi. En fait de nombreux non vaccinés n’étaient pas contre la vaccination. Il s’agirait davantage de négligence, désintérêt, ignorance, manque de motivation ou d’implication par exemple. 

Ces exposés à des publics divers se sont déroulés en parallèle d’une campagne de communication multi supports (emails, posters, fonds d’écran, affichage sur l’intranet, distribution de badge au vacciné, …), du libre accès au vaccin sans inscription préalable, de l’élargissement des périodes de vaccination au sein de la médecine du travail, de la mise en place d’une équipe mobile qui passait régulièrement au sein des unités et se plaçait dans des endroits stratégiques tels qu’aux sorties de réunion ou de staff, à l’entrée du restaurant du personnel ou autre. Nous avons également orienté nos actions avec une attention particulière destinée aux plus jeunes, aux services et fonctions les moins vaccinés. A propos des plus jeunes, j’en profite pour relayer la remarque perspicace de Mme Yvette Vermeersch de l’UCL Saint-Luc, membre du jury et lectrice de mon mémoire, qui insistait sur la formation et l’éducation des étudiants du médical et paramédical à propos de la vaccination. Ils représentent les professionnels de demain qui travailleront au sein de nos établissements, ils devraient représenter une population convaincue à la sortie de leurs études et pourtant le constat fait est malheureusement tout autre… Nous ne pouvons que conseiller un meilleur investissement et une plus grande considération des hautes écoles et universités à cet égard.

Au final, différents acteurs s’étaient impliqués dans cette campagne, à différents échelons, et étaient parvenus à placer la grippe et son vaccin au centre des préoccupations.

A travers cet article je souhaite donc vous rassurer et vous confirmer que majorer le taux de personnel vacciné est possible, à condition d’y croire et de pouvoir déployer l’énergie nécessaire à cette fin. L’an passé, au C.H.M., nous avons dépassé le taux de 60% de personnel vacciné (62% précisement), cela sans miracle mais en essayant d’impliquer et de fédérer le plus de personnes possibles autour de l’objectif santé que l’on s’était fixé ensemble. Cette campagne-là n’a plus été la seule préoccupation des hygiénistes, elle est devenue un projet institutionnel. Il a fallu convaincre ! Et c’est ensemble que nous avons pu franchir cette première étape.

Un nouveau challenge s’offre alors à nous à présent, celui de pérenniser ce taux évidemment mais, pourquoi pas, de le faire grimper à nouveau cette saison à venir ?

En toute modestie je souhaite que mon partage d’expérience puisse contribuer, un peu, à l’amélioration de votre taux de vaccination et que vous puissiez trouver quels leviers vous aideront à y parvenir.

Reférences

(1) BRAGARD, C., GOUBAU, P., MAHILLON, J., MICHIELS, Th., (s.d.). Initiation à la virologie. Document non publié. UCLouvain. En ligne : https://www.virologie-uclouvain.be/fr/chapitres/exemples-choisis/virus-de-la-grippe.

(2) FOURMANOIR, P., (2018). Connaissances, perceptions et attitudes du personnel de santé du Centre Hospitalier de Mouscron vis-à-vis de la vaccination contre la grippe saisonnière.  Mémoire. Université Catholique de Louvain.

(3) GREEN, L.W., and KREUTER, M.W., (1991). Health Promotion Planning: an educational and environmental approach. Mayfield edition. 2d edition.

(4) LEHMANN, B. A., CHAPMAN, G. B., FRANSSEN, F. M. E., KOK, G., et RUITER, R. A. C., (2016). Changing the default to promote influenza vaccination among health care workers. Vaccine, 34(11), 1389-1392. doi:https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2016.01.046

(5) LEROY, R., (2008). Influence d’une campagne de sensibilisation sur la motivation à accepter ou refuser la vaccination contre la grippe en milieu hospitalier. Mémoire. Université Catholique de Louvain.

(6) LEVY-BRUHL, D., (2016). Traité de santé publique. Politique vaccinale, P 311-322. Paris: Lavoisier médecine-sciences.

(7) LOCOGE, TH., VAN GEET, CH., (2016). Avis n° 64 du 14 décembre 2015 relatif aux aspects éthiques de l’obligation de vacciner émis par le Comité consultatif de Bioéthique de Belgique. Présentation Assemblée Générale du Conseil Supérieur de la Santé 18/05/2016.

(8) ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE. (2010). Guide de Mise en Œuvre de la Stratégie multimodale de l’OMS pour la Promotion de l’Hygiène des Mains. En ligne : http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/70478/WHO_IER_PSP_2009.02_fre.pdf?sequence=1.

(9) ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE, UNICEF, Banque mondiale. (2010). Vaccins et vaccination : la situation dans le monde, 3ème édition, Genève. En ligne : http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/44209/1/9789242563863_fre.pdf.

(10) SYDNOR, E., and PERL, T. M., (2014). Healthcare providers as sources of vaccine-preventable diseases. Vaccine, 32(38), 4814-4822. doi:https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2014.03.097

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