Editorial

Enfin un numéro dans lequel on ne parle pas de Covid-19 mais difficile cependant de ne pas aborder le sujet dans l’édito !

En ce début d’année 2022, l’actualité liée aux virus respiratoires refait surface à la façon d’un tsunami. Ce n’est plus une vague, c’est une véritable déferlante qui submerge toute la population européenne avec un risque de paralysie de la société ! 

Nos hôpitaux semblent pourtant protégés, quoique…

Nos unités de soins intensifs ne sont plus envahies de patients malades à cause du covid mais nos services d’hospitalisation sont bien remplis de patients covid + puisque des patients admis pour d’autres pathologies sont détectés positifs et leur taux est identique à celui de la population.

Donc nous devons faire face ! Ce que nous avons appris des vagues précédentes ne nous sert pas beaucoup ! La situation est tellement différente et nous obligent à être à nouveau créatif et à réinventer (adapter) nos procédures chaque jour. Personnellement, je trouve cela très enrichissant, pour ne pas dire excitant !

Nous sommes en train de vivre les effets très positifs de la vaccination et les conséquences d’un virus plus transmissible mais apparemment moins virulent. Si on compare cette situation à celle du  début 2020, nous devrions tous être sereins et détendus. Et bien non !

Les équipes de prévention et contrôle des infections sont à nouveau très sollicitées et nous devenons hiatraux yeux de beaucoup des personnes, de plus en plus indispensables même si nous ne sommes pas tout à fait incontournables… Nos directions nous posent des questions de plus en plus sophistiquées notamment suscitées par l’absentéisme du personnel et l’afflux important de patients positifs peu ou pas symptomatiques. 

Peut-on réduire la durée des isolements des patients, la durée des quarantaines ? Peut –on supprimer les frottis de dépistage de personnes contact à haut risque, peut-on laisser travailler un porteur positif s’il est asymptomatique ? etc et etc… Doit-on garder des unités ‘covid’ ou chaque patient positif peut-il être hospitalisé dans le service ou dans l’unité dédiée à sa sa pathologie afin d’optimiser la prise en charge et dont il bénéficie. Ne me dites pas que vous n’êtes pas confrontés à ces mêmes questions, je ne vous crois pas !

Heureusement, Sciensano nous aide à répondre à quelques-unes de ces questions et nous pouvons nous appuyer sur ces rapports et publications. Pas facile pourtant d’assurer de la cohérence!

 Et pourtant les équipes de prévention et contrôles des infections (EPCI) le font et en particulier les infirmiers des équipes qui sur le terrain sont assaillis de questions. Ceci déborde largement du cadre des seuls hôpitaux aigus et  concerne également entre autres les établissements psychiatriques comme nous le rappelle Medhi El  Fassi dans ce numéro. Que l’IFIC ou Institut de Classification des Fonctions viennent voir sur le terrain les responsabilités que les EPIC prennent tous les jours et la classification sera vite revue.

Le comité de rédaction se joint à moi pour vous souhaiter une année 2022 … différente !

 Anne Simon

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