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Z. Kadi ; M.-L. Atif ; A. Brenet ; S. Izoard ; P. Astagneau
Barriers of influenza vaccination in health care personnel in France.

American Journal of Infection Control, 2016, 44 (3) : 361-362

L’objectif de cette étude est d’identifier les barrières à la vaccination parmi le personnel de soins contre l’influenza dans le Nord de la France. Nous avons réalisé une étude de classe croisée dans les services de soins. Nous avons rempli 3.213 questionnaires dans 67 unités de soins. Avec une analyse multivariée utilisant un modèle logistique, la couverture vaccinale dans le personnel de soins est significativement associée au niveau de connaissance au sujet de la maladie et de la vaccination.

S. L. LaVela ; J. N. Hill ; B. M. Smith ; C. T. Evans ; B. Goldstein ; R. Martinello

Heathcare worker influenza declination form program.

American Journal of Infection Control, 2015, 43 (6): 624-628

Le taux de vaccination du personnel de soins (HCW) a été très bas pendant plusieurs années (approximativement 50 %). Notre objectif est d’implémenter un programme formel pour l’influenza (DFP) pour évaluer la faisabilité, la participation, la vaccination de HCW et les coûts. Nous avons utilisé une étude pilote interventionnelle prospective utilisant différentes méthodes pour évaluer l’implémentation du processus et les résultats de DFP. Nous avons réalisé des interviews et une évaluation formative ; les données sont transcrites et codées en différents thèmes. Les résultats secondaires comprennent la compréhension de la vaccination contre l’influenza (pré/post étude) rapportée par les HCW et les coûts du programme ; les données sont évaluées par des analyses descriptives et bivariées. Le DFP est compatible avec des stratégies progressives et la culture de l’unité de soins. Les facilitateurs comprennent des stratégies complémentaires progressives et l’engagement de la Direction. Le taux de vaccination des HCW sont plus élevés post versus pré implémentation (77,4 % vs 53,5 %; P = 0,01). Pour implémenter le DFP sur le site 1 en utilisant une carte mobile de grippe, 100 % des documents formels sont remplis en 42,5 heures le temps de travail du  personnel en moins de 2 mois. Sur le site 2, en utilisant un tableau de vaccination tous les jours de staff, 49 % des documents sont remplis en 26,5 heures sur 4,5 mois. Le coût moyen en personnel est de 2093 $ par site. Nous concluons que l’implémentation de DFP demande des ressources limitées et conduit à des taux de vaccination contre l’influenza plus élevés ; ceci peut avoir des implications cliniques positives pour le contrôle/prévention de l’infection à influenza.

D. W. Lim ; L. T. Lee ; W. M. Kyaw ; A. Chow

Psychological determinants of influenza vaccination intention : a cross-sectional study on impatient nurses in Singapore.

American Journal of Infection Control, 2017, 45 (10) e115-e11

Les infirmières ont des interactions très proches avec les patients hospitalisés et pourraient transmettre l’influenza aux patients. Par un questionnaire rempli individuellement parmi les infirmières en hospitalisation dans un hôpital universitaire, nous avons observé que les facteurs les plus associés à l’intention d’une future vaccination sont les bénéfices perçus et ou les motivation pour la vaccination (Odds ratio ajusté [aOR], 3,30 ; intervalle de confiance à 95 % [CI], 2,55-4,27 ) et la non sensibilisation à l’influenza perçue et la préférence pour les alternatives à la vaccination (aOR, 0,26 ; 95 % CI,0,20-0,34). Ces facteurs devraient être exposés pour augmenter la compréhension de la vaccination et prévenir la transmission nosocomiale.

M. Murti ; C.K. Fung ; K. Chan ; M. Bingham

Duration of influenza outbreaks in long-term care facilities after antiviral prophylaxis initiation : Fraser health, British Columbia, 2014-2017.

American Journal of Infection Control, 2018, ISSN 0196-6553

Pour évaluer la durée de la prophylaxie antivirale (AP), nous avons réalisé une revue rétrospective des épidémies sur une période de 3 saisons, en recherchant le taux d’attaque des maladies respiratoires aiguës (ARI) après 5 jours de AP. Sur 114 épidémies au niveau des institutions comprenant 352 épidémies au niveau du service de soins, nous avons trouvé seulement 1 cas d’influenza conformé par laboratoire après 5 jours d’AP. Les nouveaux cas d’ARI après 5 jours d’AP devraient être analysée et des recommandations pour raccourcir à 7-8 jours d’AP ou moins pourraient être proposées.

I. Helanterä ; R. Janes ; V.-J. Anttila

Clinical efficacy of seasonal influenza vaccination : characteristics of two outbreaks of influenza  A (H1 N1) in immunocompromised patients.

Journal of Hospital Infection online 8 december 2017

L’influenza A (H1N1) provoque de sérieuses complications chez les patients immuno compromis. Nous posons la question de l’efficacité de la vaccination saisonnière de ces patients. L’objectif de l’étude est de décrire 2 épidémies d’influenza A (H1 N1) chez des patients immuno compromis. Deux épidémies à influenza A (H1 N1) sont survenues dans notre institution : dans l’unité de transplantation rénale en 2014 incluant des patients rapidement après greffe rénale ou greffe simultanée rein-pancréas et dans l’unité d’oncologie en 2016 incluant des patients recevant une chimiothérapie pour tumeurs malignes. Nous analysons les facteurs conduisant ces deux épidémies et l’efficacité clinique de la vaccination contre l’influenza saisonnière. En totalité, 86 patients ont été exposés à l’influenza A (H1 N1) pendant les épidémies et le status vaccinal anti influenza saisonnière était inconnu pour 10 d’entre eux. Seulement 3 des 38 patients vaccinés ont été infectés par l’influenza A (H1 N1) comparés aux 20 parmi les 38 patients non vaccinés (P = 0,02). La mort d’un des patients parmi les 38 vaccinés est associée à l’influenza comparée à 7 des 38 patients non vaccinés (P = 0,06). Des facteurs communs en dehors des deux épidémies incluent un environnement matériel non adapté pour le traitement de patient immuno déprimés. La couverture vaccinale chez les patients était basse, entre 40 % et 70 % malgré l’offre de vaccination gratuite pour tous les patients.  La couverture vaccinale du personnel de soins à l’unité de transplantation était faible (46 %) mais, malgré une couverture vaccinale élevée dans l’unité d’oncologie (92 %), l’épidémie a eu lieu. Nous concluons que la vaccination anti influenza saisonnière est cliniquement efficace avec un risque moindre d’infection à influenza et une tendance à moins de mortalité chez ces patients immuno compromis. Des causes séparées ont été identifiées pour ces deux épidémies qui requièrent une attention continue chez les professionnels pour éviter de futures épidémies.

E. K. H. Cheung ; S. Lee ; S. S. Lee

Pattern of exposure to information and its impact on seasonal influenza vaccination uptake in nurses.

Journal of Hospital Infection, 2017, 97(4) : 376-383 

La compréhension de la vaccination anti influenza du personnel de soins (HCWs) varie et elle reste à un niveau suboptimal dans beaucoup de régions. Vu que les HCWs sont souvent exposés à une foule d’informations variées à propos de la vaccination, le modèle d’exposition peut influencer sa décision ; cela dessert les investigations futures. Les infirmières actives à Hong Kong sont invitées à participer anonymement à une surveillance en ligne en février 2016, après le pic saisonnier hivernal. Le questionnaire couvre des données démographiques, la nature du travail et les expériences, la compréhension de l’histoire de la vaccination et les raisons de décision de vaccination. Nous avons déterminé deux catégories comportementales pour l’accès à l’information – l’exposition passive à l’information et la recherche active de l’information – différenciées par la source, le type et la nature de l’information reçue. Pour comparer les infirmières vaccinées et non vaccinées, nous utilisons les tests de chi carré, le test U de Mann-Whitney et la régression logistique. Nous avons reçu 1177 réponses valides de la part des infirmières. L’âge médian des répondantes est de 32 ans et 86 % sont des femmes. Le taux global de vaccination est de 33 %. L’exposition passive à l’information sur le lieu de travail, le corps de métier et le réseau social ne sont pas prédictifs de la décision de vaccination (Odds Ratio [OR] 1,78). La recherche active d’information telle que la consultation d’une personne expérimentée (OR2,46), l’organisation d’activités de promotion (OR 2,85) et entreprendre une recherche d’information (OR 2,43) sont significativement associées à une meilleure compréhension de la vaccination. Un effet cumulatif peut être démontré pour la recherche active d’information (OR 1,86) mais pas pour une exposition passive à l’information. Nous concluons que la stratégie actuelle de promotion et les campagnes pour la vaccination anti influenza saisonnière chez les travailleurs peut ne pas être efficace pour augmenter la couverture vaccinale. Les mesures visant les comportements de recherche d’information peuvent servir d’approche alternative.

X. Yue;C. Black;S. Ball ; S. Donahue ; M. A. De Perio ; A. S. Laney ; S. Geby.

Workplace interventions associated with influenza vaccination coverage among healthcare personnel in ambulatory care settings during the 2013-2014 and 2014-2015 influenza seasons.

American Journal of Infection Control, 2017, 45 (11) : 1243-1248

La vaccination du personnel de soins (HCP) peut réduire les morbidité et mortalité associées parmi les HCP et leurs patients. L’étude s’intéresse aux politiques sur le lieu de travail associées à une vaccination contre l’influenza parmi les HCP qui travaillent dans des unités de soins ambulatoires sans exigence de vaccination anti influenza. Les données sont obtenues par des surveillances on line pendant avril 2014 et avril 2015 parmi des échantillons non statistiques de HCP recrutés à partir de deux panels nationaux internet pré-existants. Nous avons demandé le status vaccinal des répondants, les politiques du lieu de travail et les interventions liées à la vaccination. Nous avons utilisé les modèles de régression logistique pour évaluer les associations indépendantes entre chaque intervention sur le lieu de travail et la vaccination anti influenza lors du contrôle de l’occupation, de l’âge et de la race ou de l’ethnie. Parmi les HCP travaillant dans les unités de soins ambulatoires sans obligation de vaccination (n = 866), 65,7 % rapportent avoir reçu une vaccination anti influenza pour la saison précédente. Le taux plus élevé de couverture vaccinale est indépendamment associé avec une vaccination gratuite sur le site pendant un jour (Ratio de prévalence [PR],1,38 ; intervalle de confiance [CI]1 à 95 %, 1,07-1,78 ou > 1jour PR, 1,58 ; CI 95 %  1,29-1,94) et les employeurs envoyant des rappels de vaccination au personnel (PR 1,20 ; 95 % CI 0,99-1,46). Pour un âge >65 ans (PR 1,30 ; 95 % CI 1,07-1,56) et travaillant comme professionnel (PR 1,26 ; 95 % CI 1,06-1,50) ou non professionnel clinique (PR1,28 ; 95 % CI1,03-1,60) sont ainsi associés avec une couverture meilleure. La couverture vaccinale augmente avec l’augmentation du nombre d’interventions ou des interventions sur le lieu de travail. Nous concluons que la mise en place d’interventions de vaccination sur le lieu de travail dans les unités de soins ambulatoires incluant la fourniture gratuite du vaccin anti influenza promue activement pourrait augmenter la vaccination anti influenza parmi le personnel soignant.

E. Meunier-Marion ; T. Bénet ; C. Dananché ; S. Soing-Altach ; S. Maugat ; S. Vaux ; P. Vanhems

Outbreaks of health care-associated influenza-like illness in France : impact of electronic notification.

American Journal of Infection Control, 2017, 45(11) : 1249-1253

La notification obligatoire des infections associées aux soins (HA), incluant les épidémies de maladies ressemblant à l’influenza (ILI), ont été mise en place en France depuis 2001. En 2012, le système a évolué vers une notification électronique des infections HA (e-SI N). Les objectifs de cette étude sont de décrire les notifications des épidémies ILI à la Santé Publique de France (SPF), l’agence nationale de santé publique française, et d’évaluer l’impact de la dématérialisation de la notification. Toutes les notifications d’épidémies HA ou ILI entre juillet 2001 et juin 2012 sont incluses. Les notifications avant et après l’instauration de e-SIN sont comparées selon le délai de notification et l’exhaustivité des informations. Au total, 506 épidémies HA ILI sont rapportées concernant 7861 patients et professionnels de santé. Le délai moyen entre l’apparition du premier cas et la notification est respectivement de 32 et 13 jours avant et après l’utilisation de e-SIN (P < 0,001). L’exhaustivité des données a été augmentée par la notification électronique par rapport à l’état HA ( 8,5 % de données manquées avant et 2,3 % après e-SIN, P = 0,003), les hypothèses quant à la cause ( 25 % de données manquées avant vs 8,0 % après e-SIN, P < 0,001) et le niveau de contrôle de l’événement ( 23,7 % de données manquées avant vs 7,5 % après e-SIN, P < 0,001). Nous concluons que les notifications des HA influenza, incluant les HA ILI ou influenza aux autorités sanitaires sont essentielles pour guider les décisions des instances et les pratiques de soins. La notification électronique a augmenté la rapidité et la qualité des informations transmises.

K.A. Thompson ; A. M. Bennett

Persistance of influenza on surfaces

Journal of Hospital Infection, 2017, 95, (2) : 194-199

La transmission par contact direct (direct ou gouttes/droplet nuclei) est considérée comme le plus grand moyen de transmission des épidémies d’influenza mais nous disposons de peu d’informations concernant le rôle des vomissements dans la transmission. L’objectif de l’étude est d’investiguer la stabilité des colonies d’influenza sur les surfaces et ensuite, le rôle des vomissements dans la transmission. A différents moments, nous avons évalué la viabilité et le signal quantitatif de la réaction en chaîne reverse transcription-polymerase (qt-RT-PCR) de 5 souches d’influenza (A/PR/8/34/H1N1, A/Cal/7/09/H1N1, A/Cal/4/09/H1N1, A/Sol/54/06/H1N1 et A/Bnris/59/07/H1N1) déposées sur 3 surfaces (coton,microfibre et acier inoxydable). Les morceaux de matériaux sont ensemencés avec 10 µL d’une suspension titrée à 106-108 pfu/mL de cellules virales issues d’une culture additionnées d’albumine de bovin à 0,3 %. Les morceaux sont analysés par assay sur plaque et qt-RT-PCR à 1 h, 24 h et hebdomadairement pendant 6 semaines en utilisant la méthode d’élution de vortex mix. Des virus viables sont trouvés sur les morceaux jusqu’à 2 semaines (acier inoxydable) et 1 semaine (coton et microfibre) malgré que la détection des virus par PCR ait été faite pendant les 7 semaines de la totalité de l’étude. Aucune différence n’a été remarquée entre les souches. Une réduction de valeur de 99 % (comme fonction du stock d’ensemencement) a été évaluée à 17,7 h pour le coton (R2 = 0,86 ), 34,3 h pour la microfibre (R2 = 0,80) et 174,9h pour l’acier inoxydable (R2 = 0,98). Nous concluons que l’influenza viable a été trouvée sur les surfaces jusqu’à 2 semaines. Par opposition, l’influenza pourrait être détectée par PCR pour plus de 7 semaines. Ces résultats ont des implications importantes pour déterminer les protocoles de contrôle de l’infection, les modes de nettoyage et les méthodes d’échantillonnage dans les services de soins.


E. Frenzel ; R. F. Chemaly ; E.Ariza-Heredia ; Y. Jiang ; D. P Shah ; G. Thomas;L. Graviss ; I. Raad

Association of increased influenza vaccination in health care workers with a reduction in nosocomial influenza infections in cancer patients.

American Journal of Infection control, 2017, 44(9) : 1016-1021

La vaccination du personnel de soins (HCWs) reste une stratégie clé pour réduire la charge des infections à influenza chez les patients cancéreux. Dans cette étude couvrant 8 ans, nous évaluons l’effet d’une approche multifactorielle, incluant un programme de vaccination obligatoire, sur le taux de vaccination chez HCW et ses effets sur les infections nosocomiales à influenza chez les patients cancéreux. Le taux de vaccination de tous les employée a augmenté significativement de 56 % (8762/15693)en 2006-2007 à 94 % (17927/19114) en 2013-2014 (P <0,0001).Le programme obligatoire de participation de 2009 a augmenté le taux de vaccination de HCW dans les groupes cible (P < 0,0001) et l’addition d’une politique institutionnelle en 2012 requérant la vaccination anti influenza ou le port du masque chirurgical lors de tout contact patient a aussi augmenté le taux de vaccination  de 10-18 % pour tous les groupes en 1 an. La proportion d’infections nosocomiales à influenza ont significativement diminué (P = 0,45) pendant la période de l’étude et est significativement associée au taux de vaccination des HCW dans les équipes de soins (P = 0,043) et dans le personnel travaillant dans un environnement à haut risque (P = 0,0497). Les programmes de vaccination anti influenza multifactoriels supporté par une politique de l’institution augmentent effectivement le taux de vaccination des HCW. Les taux plus élevés de vaccination des HCW sont associés à une réduction de la proportion des infections nosocomiales à influenza chez les patients cancéreux immuno déprimés.

S. S. Field

Reasons for influenza vaccination underutilization : a case-control study

American Journal of Infection Control, 2017, 44 (10) : 1084-1088

Beaucoup de patients (131/140) d’une pratique pédiatrique qui ont été testés pour l’influenza pendant la saison 2012-2013 sont enrôlés. Les dossiers médicaux et les questionnaires déterminent les historiques de vaccination et des maladies passées et les attitudes de vaccination. Les cas testés influenza négatifs (n = 65) et les cas contrôle négatifs (n = 110) ont été intimement associés par l’âge à 55 cas testés positivement et sont comparés aux cas influenza positifs (n = 66) en regardant d’abord l’influenza, l’efficacité du vaccin et l’étroitesse de la saison vaccinale par rapport à la date de naissance et le timing de la consultation préventive pour déterminer la validité des raisons données pour la sous-utilisation. La raison la plus commune de non vaccination est le défaut de nécessité perçue. Une histoire d’influenza précédente est significativement associée avec la maladie (P < 0,0001). Le taux de vaccination par virus atténué est plus grand dans le contrôle que chez les malades d’influenza pour les âges de 2-18 ans (P < 0,005) et pour les âges 6-18 ans (P < 0,0001) bien que le taux de vaccination par injection ne le soit pas (P = 0,30 et P = 0,60 respectivement). Beaucoup de cas positifs (59 %) et de contrôles (89 %) ne présentent pas d’influenza précédente. Nous concluons qu’une influenza précédente peut être un facteur de risque qui pourrait influencer le bénéfice de la vaccination. Le vaccin vivant atténué dépasse l’efficacité du vaccin inactivé anti influenza trivalent. L’expérience limitée de la maladie chez des individus à taux faible de vaccination anti influenza, tout en s’accordant avec les limitations de la vaccination, aide à une certaine sous- utilisation.


K. W. To ; A. Lai ; K. C. K. Lee ; D. Koh ; S. S. Lee

Increasing the coverage of influenza vaccination in healthcare workerq : review of challenges and solutions.Journal of Hospital Infection,

Journal of Hospital Infection, 2018, 94 (2) : 133-142

La compréhension du taux de vaccination anti influenza saisonnière du personnel de soins (HCWs) varie fortement de < 5% à > 90 % dans le monde. La perception de l’efficacité du vaccin et des effets secondaires sont des facteurs conventionnels affectant la compréhension des taux. Ces facteurs peuvent agir à un niveau personnel et social, influençant les attitudes et les comportements des HCWs. Le taux de vaccination est aussi sous l’influence de l’apparition d’autres pandémies non saisonnières à influenza comme la grippe aviaire. Différentes stratégies ont été mises en place pour augmenter la compréhension de la vaccination dont la plus importante inclut le renforcement des recommandations des autorités locales, la promulgation de recommandations pour la pratique des soins et la politique de vaccination obligatoire. Pratiquée dans certaines régions en Amérique du Nord, les politique d’obligation ont conduit à un taux de vaccination plus élevé mais ne sont pas sans problèmes. Les effets des programmes conventionnels de formation et les campagnes ont généralement un impact modeste. L’accessibilité aux services de vaccination, telle que le dossier mobile de vaccination et le rôle de modèle des personnels de soins seniors recevant la vaccination sont parmi les stratégies que nous avons observées comme augmentant la compréhension du taux de vaccination. Une approche multi facettes est donc nécessaire pour persuader les HCWs de participer à un programme de vaccination, spécialement dans des régions à faible taux de compréhension.

H. C. Maltezou ; O. Christophilea ; A. Tedoma ; P. Katerelos ; G. Dounias

Vaccination of healthcare workers against influenza : does a day off make a difference ?

Journal of Hospital Infection, 2018, 99 (2) :181-184

Cet article présente les résultats d’actions prises pour augmenter la compréhension de la vaccination anti influenza par les soignants (HCWs) en Grèce pendant la saison d’influenza 2016-2017. La vaccination anti influenza chez les HCWs a augmenté de 10,9 % dans les hôpitaux aigus et  de 24,3 % dans les centres de premiers soins en 2015-2016 à 18 % dans les hôpitaux aigus et 34,6 % dans les centres de premiers soins en 2016-2017. La vaccination sur le lieu de travail et l’utilisation de systèmes de rappel sont significativement associés avec un taux de vaccination élevé. L’offre d’un jour de congé au travailleur est associé à l’augmentation la plus importante de vaccination anti influenza.


B.A. Lehmann ; R. A.C. Ruiter ; D. van Dam ; S. Wicker ; G. Kok

Sociocognitive predictors of the intentions of healthcare workers to receive the influenza vaccine in belgian, dutch and german hospital settings

Journal of Hospital Infection, 2015,89 (3): 202-209

La vaccination anti influenza du personnel de soins (HCWs) est recommandée pour prévenir l’influenza à des patients fragiles.Cependant, le taux de couverture vaccinale de HCWs en Europe est bas. L’objectif de l’étude est d’investiguer la solidité combinée et relative des variables socio-cognitives à partir d’étude passée, la théorie et l’étude de qualité dans l’explication de la motivation de HCWs à se faire vacciner. Un questionnaire en ligne anonyme est distribué au personnel de soins dans les institutions de soins en Belgique, Allemagne et Pays-Bas entre février et avril 2013. L’attitude et la compréhension antérieure de la vaccination expliquent une variation importante dans l’intention des HCWs de se faire vacciner. En plus, des normes sociales peu perçues, l’’omission des biais, des normes morales faibles, devenir plus âgé, ne pas avoir de contact avec le patient et être belge ou hollandais (comparé à l’allemand) augmente la possibilité de ne pas avoir l’intention de se faire vacciner contre la grippe par rapport à l’indécision, à la vaccination. Une intention forte de se faire vacciner contre la grippe se montre mieux que l’attitude d’indécision au sujet de la vaccination quand les HCWs perçoivent une grande susceptibilité de contracter la grippe, ont de faibles vues naturalistes et une pauvre motivation de se faire vacciner uniquement pour leur protection personnelle. Nous concluons que des interventions spécifiques en fonction de la région et une attention particulière sur les différentes variables socio cognitives dépendant de l’intention /non intention des HCWs de se faire vacciner contre la grippe peut être bénéfique pour promouvoir la compréhension de la vaccination.

A. C. O’Halloran ; P.-J. Lu ; W. W. Williams ; P. Schumacher ; A. Sussel ; J. Birdsey ; W. L. Boal : M. Haring Sweeny ; S. E. Luckhaupt ; C. L. Black ; T. A. Santibanez

Influenza vaccination among workers-21 U.S. states 2013

American Journal of Infection Control, 2017, 45 (14) :  410-416<

La maladie grippale peut conduire à des jours d’absence au travail et à des coûts sociaux mais la vaccination anti grippale peut réduire le risque de maladie.  La connaissance de la couverture vaccinale par genre de travail et occupation peuvent aider à guider les efforts et être utiles pendant une prévision de pandémie grippale. Nous avons analysé les données de 21 états en utilisant le module genre de travail-occupation du système de surveillance des facteurs de risque comportementaux. La couverture de vaccination anti grippale est rapportée par groupe de genre de travail et d’occupation sélectionné incluant le personnel de soins (HCP) et d’autres groupes professionnels qui pouvaient être prioritaires pour être vaccinés pendant une pandémie (rang 1). Nous avons utilisé les t tests pour faire les comparaisons entre groupes. La couverture vaccinale varie en fonction du genre de travail et de l’occupation avec une grande couverture chez les personnes travaillant dans les services et les occupations de soins. Environ la moitié des personnes classées dans le premier rang ont été vaccinées et la couverture vaccinale dans le rang 1 et les groupes de HCP varient fortement par état. Ce rapport s’intéresse particulièrement aux activités et occupations pour lesquelles une augmentation de la vaccination anti grippale est nécessaire. Avant une pandémie, une spécificité plus grande des codes d’occupation pour définir les activités et occupations exactes dans chaque catégorie pourraient être bénéfiques pour la mise en place de programmes étendus de vaccination antigrippale et pour la gestion du succès de ces programmes.

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